À l’image de ce mot qui permet de s’exprimer dans deux langues, DOUAR Trio puise dans la terre des traditions musicales pour inventer un Jazz-oriental, moderne et aérien, comme on tisse un lien entre les cultures et les Hommes.
Rabah HAMRENE (Gnawa Diffusion, Djazia SATOUR…) au Oud, Pierre LORDET (No Mad ?, Asylon Terra…) à la Clarinette basse, et Florent HERMET (Lalala Napoli, Cie Haut les Mains…) à la Contrebasse mêlent leurs personnalités artistiques dans des compositions originales.
Touchés par la musique d’Anouar BRAHEM, de Henri TEXIER, d’Avishai COHEN et de nombreux autres artisans du métissage musical, ils créent ensemble un espace acoustique sans artifice dans lequel peut s’exprimer pleinement la richesse des timbres de leurs instruments, mariant leurs sons faits de souffle et de bois. Au fil des mélodies intérieures et des boucles hypnotiques, des improvisations et des rythmes de danse, la musique de DOUAR Trio déroule ses histoires comme dans un conte qui se serait passé de mots pour laisser s’exprimer la langue des instruments.
On embarque alors pour un voyage intime, chargé d’émotions sincères et dont on revient avec le souvenir d’un ailleurs mais aussi avec le sentiment étrange de s’être retrouvé.
Après Klami et Alwâne, Djazia Satour revient avec un nouvel album intitulé Aswât (Des voix) qui explore, dans la veine subtile et personnelle que nous lui connaissons, l’héritage musical algérien. On reconnaît encore dans les compositions originales qu’elle propose les influences les plus actuelles, empruntées notamment à la folk indie et au groove d’une pop pétillante. L’inspiration s’infléchit cependant de façon marquée vers les genres traditionnels qui ont bercé ses premières années.
Les textes évoquent sur un ton à la fois intuitif et distancié les thèmes de la dépossession, de l’exil et de l’errance (Ida, Taleb Laman, Chouf Elil), en appelant à la mémoire et à l’amour qui avivent la nostalgie des lieux désertés et des gens disparus (Souâl, Loun Liyam, Yama Tal). Ce sont autant de voix qui répercutent le tumulte du monde, dont La mélodie des vents (Neghmat Erriah) entrelace « les cris et les lamentations ». Elles ne pouvaient donc mieux s’exprimer aujourd’hui qu’en arabe, langue d’écriture de toutes les chansons.
Cinq voix, cinq personnalités et des chants chargés d’histoires et d’émotions qui déclinent de multiples facettes de la femme.
La Mòssa rigole et danse la légèreté des tarentelles. Elle chante une mélodie hors du temps venue d’Italie, du Limousin, de la Réunion, du Brésil ou d’Albanie… Elle s’émeut et frissonne en faisant revivre les émotions de chaque histoire racontée.
A l'occasion de la sortie de leur premier album A moss' ! le 20 septembre dernier, nous avons eu Emmanuelle au téléphone pour un entretien.
Lalala Napoli revisite et réinvente la musique napolitaine et la tarentelle à travers le Naples fantasmé de François Castiello, chanteur et accordéoniste de Bratsch.
Réunis autour des musiques populaires, les six musiciens explorent librement l’imaginaire des chansons napolitaines, réveillent la sérénade et insufflent un air nouveau à la tarentelle en y mêlant électricité, influences d’Europe Centrale et d’ailleurs. Avec énergie et générosité, Lalala Napoli entraine esprits et corps dans la danse, pour un bal napolitain, chaleureux et exubérant. Un son à la fois acoustique et électrique, nu ou puissant, une tension qui monte en élan libérateur sublimant toute forme de nostalgie en fête collective.
Depuis 20 ans, Lavach' sillonne les quatre coins du monde. Sur les routes, le quatuor enchante les foules sur des rythmes endiablés de dub marocain, de tarentelle électrique, de rockn'roll bulgare... et entonne les mélodies mélancoliques des montagnes arméniennes.
Sévane, la chanteuse aux racines arméniennes, mêle subtilement gouaille-rock'n'roll et mélancolie. Virevoltant avec son accordéon, elle emmène son groupe dans une énergie bastringue qui gagne aussitôt le public ! Un violoniste acrobate, un guitariste rugissant et un batteur explosif – respectivement d'origine italienne, picarde et polonaise – complètent ce quatuor d'alchimistes.
Sévane et Fred étaient accueillis par Denis au studio de Radio Royans en mars dernier. Découverte en interview et en musique de leur quatrième album sorti le 08 avril.
Sur scène, Léonid est un duo bien singulier, une paire de cousins qui ne font qu'un. Un orchestre à deux dirigé par une complicité sans faille ; un spectacle de poche, habilement ficelé, sans frime excessive et pourtant simplement spectaculaire.
Et justement, trois concerts ont été donnés à Saint-Martin-en-Vercors en décembre 2018 ; l'occasion pour Denis d'interviewer les musiciens
Interview du groupe lausannois Eighty twelve lors de son passage au festival "Les pieds dans le plat 2015" -St Jean en Royans-
"Reprenant la célèbre formule du power trio (guitare, basse, batterie), Eighty-Twelve évolue dans un registre entre Weezer et Dinosaur JR tout en chérissant les longues mélodies un brin torturées
Rencontre avec Dat' game à l'occasion de leur participation au festival "Les pieds dans le plat 2015" -St Jean en Royans-
"Prenez un chanteur charismatique qui prend d’assaut la scène, une trompette qui sonne la charge coûte que coûte, une basse funky et déjantée, une batterie rythmée et puissante et un clavier en harmonie avec l’ambiance créée et vous obtenez Dat’s Game et leur rock fusion énergique" - Vibrations clandestines-
Rencontre avec Radio Elvis lors de son passage à la Cité de la musique/La cordonnerie de Romans/Isère
Radio Elvis remet à plat les codes du rock et de la chanson française pour nous en livrer une vision moderne et onirique. Ce trio élégant et ambitieux aurait pu voir le jour à Londres aux côtés de King Krule ou dans le Bordeaux des années rock, mais c’est à Paris qu’il compose son premier EP «Juste Avant La Ruée». Les guitares amples et les sons synthétiques se mêlent aux textes du jeune chanteur pour nous dévoiler leurs voyages intérieurs
Rencontre avec une belle découverte reggae au festival "Les Pieds dans le plat 2015"
Enregistré le 23 mai 2015 à St Jean en Royans
Par Denis Bacquenois
Après plusieures formations en région parisienne ,le projet Rainbow Emanation’s a trouvé ses Racines et ses musiciens dans le pays du Royans. Né en 2008 ,il a enthousiasmé les salles et clubs de Paris et sa région j’usqu’en 2011.En 2012, il a choisit de sortir du nuage parisien et de reprendre son integrité dans le pays d’enfance du Compositeur qui, en étant également l’interprète, avait besoin d’être en adéquation avec le projet, son message et sa mission.
Sa mission ; car il s’adresse a tous ,petits et plus grands,de tous horizons, classes ou origines. Son message, le retour aux sources, aux racines de la vie. Avec un reggae qui a ramassé différentes influences musicales sur sa route, il est en anglais très simple pour un message universel. Le projet : des musiciens qui donnent, donnent pour toutes et tous !
"Barbara Fairouz" dans le cadre du Festival Barbara 2015 à St Marcellin (38)
Enregistré à l'occasion de son passage au Diapason - St Marcellin - avant sa représentation, le 29 mai 2015.
Barbara-Fairouz, ou l’histoire d’une rencontre musicale et humaine, celle de deux grandes dames, de deux grandes voix, contemporaines l’une de l’autre, et qui ont chanté tour à tour, chacune dans leur univers: l’amour, la vie, les êtres et leurs combats. C’est une troisième voix de femme, celle de Dorsaf Hamdani, qui les réunit dans un spectacle musical inédit, véritable tour de chant et de réécriture des plus belles chansons des répertoires français et oriental. L'accordéoniste et compositeur Daniel Mille orchestre cette rencontre virtuelle.
Rencontre avec l'artiste Ottilie lors de son passage à la Cité de la musique/La cordonnerie de Romans/Isère
Par Denis Bacquenois
Enregistré le 10 octobre 2014
Ottilie [B] poursuit sa démarche d’innovation artistique et d’affirmation de son projet en intégrant de nouveaux musiciens et un nouveau directeur artistique à son projet initial "Histoire d'O2". Le groupe, formé par Didier Simioneaux(machines/clavier/basse) et Pascal Collomb à la (batterie/guitare/clavier), s’approprie les chansons d’Ottilie [B] sous la co-direction artistiquede Nicolas Repac du label No Format afin de proposer au public une performance live dont la qualité d’orchestration et l’arrangement n'ont d'égal que les folies numériques avant-gardistes du collectif Adrénaline-Dopamine (projections vidéo/hologrammes pour le dernier live de Stromae).
Album 2014 Histoires d’O2 coup de coeur de l'académie Charles Cros.
« (...) C’est vers l’esthétique de certains polars, films des années 30-50 et plus particulièrement de certaines actrices que nous nous sommes tournés. Après plus d’un an de tournée (...) nous nous interrogeons sur ce choix esthétique. Sur ce qu’il signifie pour nous mais aussi sur ce qu’il peut évoquer aux autres. Quels sont ces symboles et attitudes qui nous ont inspirés. Quels en sont les codes ? la voix, la manière de bouger son corps, le costume, la coiffure, tous ces attributs sont autant d’armes à notre disposition pour faire passer un message. Que dégage t-on quand on chante, quand on joue d’un instrument, quand on raconte une histoire, quand on s’exprime ? Qu’est-ce qui est reçu ? » Sandra NKaké –
De cette réflexion est né SHADOW OF A DOUBT, un spectacle de soul futuriste et minimale avec deux musiciens sur scène. Une voix, une flute traversière, quelques éléments de percussions et quelques instruments électroniques tels une boite à rythme. Un répertoire composé d’oeuvres originales et reprises d’artistes jazz, soul et pop...un très beau spectacle, unique, où voix, musique et images se questionnent et se mêlent.
Elle a été élue « révélation instrumentale française de l’année (Prix Frank Ténot) » aux Victoires du jazz 2012 lors du festival Jazz in Marciac.