Il y en a qui en manque et il y en a qui en souffre. Il y en a qui en ont trop et d’autres pas assez.
C’est à la fois un sentiment, un mot qui décrit une situation, un état.
Dans notre civilisations basée sur les rapports d’ oppressions et des modes de vies nocifs, ça devient un problème social. On va parler de solitude, et donc de liens. La solitude c’est la questions des relations. C’est un des boutons sur notre table de mixage interne. En tant qu’animaux, que mammifères, c’est un endroit particulièrement sensible. Au début de notre vie, pour notre système nerveux, être seul signifie mourir. Une des particularités de cette civilisation occidentale est d’avoir découpé d’une façon mécanique l’appréhension du monde, d’en comprendre chaque bout séparément en niant l’existence des liens, des interdépendances, de la dimension systémiques de la vie, des groupes, des écosystèmes. Cette appauvrissement de l’approche sensible et des intelligences complexes et entrelacées du monde est une des causes du carnage auquel nous sommes en train d’assister. La solitude, c’est un peu comme un bout de chaîne, un résultat. Et c’est devenu un problème de santé public. Mais dans ce mot, il y a aussi de la légèreté !!! du rêve, de la poésie !!
il y a des idées de silence, de paix, de qualité d’attention. On dirait que la solitude ce serait un fleuve, des fois tout lisse et stagnant, des fois archi tumultueux et dangereux, avec des rives sexy ou mystérieuses et des fois pas de rives alors qu’on aimerait bien accoster. Allons y voguer…
Musiques :
Soulages, Aloïs Sauvage
La solitude, Safia Bahmed Schwartz
Downers, Greentea Peng
Yo mené nou la, Expeka
Love story, Indila, Piano Cover, Haruka Ueda
Ô solitude, Rosemary Stanley & Dom La Nena
Calamine, Chambre d’écho