Emission N°35-36-37 – mars-avril-mai 2018

Évocation de la nuit dans la composition classique en 3 volets

 

1er volet

Schubert dans son ‘‘Chant nocturne dans la forêt’’ exacerbe son romantisme et le nôtre. Canteloube lui fait chanter dans la nuit ses Bergers d’Auvergne. Mozart joue la sérénade Nocturne juste avant le passage des soldats espagnols, annonçant le couvre-feu dans les casernes de Madrid dans ce quintet avec guitare de Bocherini.

 

2ème volet

De la Russie avec Nicolas Rimski Korsakov et son inquiétante nuit sur Le mont chauve s’ oppose à la sereine ‘’ belle nuit’’ d‘Offenbach’. Ce moment a été aussi bien choisi par Richard Strauss dans ‘’les heures du jour’’ que pour la chaude atmosphère dans les jardins d’Espagne de Manuel de Falla. Schubert lui nous souhaite dans un chœur mélancolique ‘’bonne nuit’’.

 

3ème volet

La nuit moment de repos, d’angoisse et de tourment dans ce concerto la Notte Vivaldi qui traduit brillamment ces multiples états ; Berlioz aborda ce thème de la nuit sur des poèmes de Théophile Gautier tirés d’un recueil paru en 1838. Chopin nous laisse rêvasser sur un de ses nombreux nocturnes. Grand Symphonie certainement la moins jouée de Malher a comme titre chant de la nuit avec son orchestration particulièrement riche et pour finir je vous propose le morceau le plus joué d’Arnold Schoenberg compositeur du XX ème siecle le final de ‘’la nuit transfigurée’’ musique imprégnée encore des derniers feux du Romantisme.